relevé des traces

Nos rencontres, nos lectures, ce sont aussi des visages et des voix vivantes. Au fil des ans des amitiés s’inventent, des présences font signe. Martine Drai nous était proche. Elle a disparu le 5 mai, nous sommes tristes. Dominique Dussidour lui rend hommage et tisse les liens vers son travail. Nous lirons l’un de ses textes lors de la prochaine Nuit remue, qui se déroulera le samedi 19 juin au Centre Cerise.


Les dernières mises en ligne, àdécouvrir sur remue.net :

Dossiers, feuilletons et chroniques

Du nouveau dans le feuilleton Général Instin. Mi-sorciers, mi-chasseurs, Dominique Dussidour et Alain Subilia réinventent la lecture géomantique. :"Une certaine nuit de mai àParis, entre le cimetière de Belleville et la place d’Italie en passant par la gare d’Austerlitz, un nouveau visage du Général Instin a fait son apparition – magique, matérialiste.
Que nous signifie la main qui a dessiné ces marques sur la chaussée, ces lignes sur les murs, ces cercles de densité et d’ubiquité ? S’adresse-t-elle ànous ?
Nous avons investigué : relevé des traces selon la technique photographique, lecture selon la technique géomantique."

Et pour commencer l’aventure : c’est aussi bien nous qui nous échapperons du portrait de Dominique Dussidour.

Une nouvelle prise, dans les archives du Général : livre de comptes, d’Antoine Dufeu (journal intime du général Instin, cahier troisième). A lire en écoutant l’enregistrement de la belle, riante, énigmatique soirée Général Instin qui s’est tenue au café Cerise le 7 mai.

Encore des découvertes côté chroniques et dossiers :

Cathie Barreau nous fait partager les textes nés lors d’un atelier d’écriture qu’elle a animé, la Source du silence : Nous avons d’abord passé toute une matinée àlire des nouvelles, àdiscuter, àcomparer, àrelire. Nous n’avons pas trouvé de définition idéale de la nouvelle et cela nous a aidé.. Une occasion de redécouvrir le riche dossier consacré aux Ateliers d’écriture.

Un dossier consacré aux résidences qui se tiennent au monastère de Saorge (et pour combien de temps encore ?) vient d’être ouvert. Il accueille une contribution de Beatrice Monroy.

Dans sa Petite Philocalie 18e du nom Catherine Pomparat rêve entre les pages de la Formule flirt d’Anne Portugal.

Eric Pessan nous livre un nouvel épisode dominical de Dépouilles, Saint-Boris avec version sonore.

Dans la revue Printemps 2010 on découvrira

— le cycle des poèmes de Laurent Grisel, Les Misères et les Malheurs de la guerre, recueil composé d’après Jacques Callot « en mémoire de la guerre de Trente Ans, de celles qui ont suivi et suivront  », lecture àprolonger avec image et son, grâce àla captation d’une soirée qui s’est tenue au Diwan de l’Hippocampe.
— la 35e et médusante nuit d’été de Pedro Kadivar
(et d’autres nuits, àrebours)
— d’Olivier Mouginot on lira Faune des toits  : "Ceux d’en bas avaient beau lever la tête, pressés, torturés, questionnés d’ordinaire, qu’auraient-ils pu voir. Nous avions dessiné une carte des toits, carte des nuages, qui mentionnait les principaux accès, les échelles, les terrasses, les promenades possibles, tout ce qu’on n’imagine pas d’en bas."
— dans les Cosmogonies d’André Gache il est beaucoup question de la forme de l’eau et de son mouvement

Ils ont lu et nous invitent àlire avec eux :

— Guénaë l Boutouillet salue les deux nouveaux livres de (avec) Charles Pennequin : Comprendre la vie, P.O.L., et L’armée noire, collectif, éditions Al Dante.
— Bruno Fern présente Il était temps suivi de Cap de Benoît Casas Co-édition NOUS / wharf.
— Jean-Marie Barnaud a lu For d’Emmanuel Laugier (éd. Argol),
"Et c’est toujours la même question, celle que que pose àchacun la poésie, àtravers la nécessaire médiation des mots du poème : qu’en est-il de notre naissance au monde, naissance toujours remise, toujours compromise, toujours en quête de « l’enfantin exercice d’y être  »
— José Morel Cinq-Mars présente l’ouvrage de Philippe Forest, Le roman infanticide : Dostoïevski, Faulkner, Camus. Essais sur la littérature et le deuil (Cécile Defaut).
— last but not least Jacques Josse nous embarque vers Les périls de Londres de Sylvie Doizelet & Jean-Claude Pirotte (Le temps qu’il fait). Et comme il n’a toujours pas sommeil, il nous invite àdécouvrir une face méconnue de l’Å“uvre de René Crevel en lisant Elle ne suffit pas l’éloquence, éditions Les Hauts-Fonds.

Bonne(s) lecture(s) àtoutes et tous




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15 mai 2010
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