Leopoldo Maria Panero | Bonne nouvelle du désastre
Je suis ici, condamné à la vie éternelle. LMP
Antoine Brea | Méduses
"Et je te prie de croire que tu as de la chance" A.B.
Sami Sahli | cent grammes de suicide
Je cherche des yeux une autre victime […] S.Sahli
Jérôme Thélot | Contre la mort
toute la nuit la neige en mer en est la preuve / il n’y a pas la mort nous ne faisons que naître J. T.
Choi Seung-Ho | Alerte à la neige
De la civilisation née au bord de l’eau/Et qui pourrit par les rejets non traités des égouts C.S.-H.
Ernst Cassirer | Le problème Rousseau
Ce que Rousseau n’a jamais su apprendre, c’est à faire dépendre sa volonté de l’ordre ou du caprice d’autrui. E.C.
Cécile Mainardi | la blondeur
les mots projettent une nuit américaine sur le monde C.M.
Pentti Holappa | Les mots longs
« Je veux venir près de toi. / Je ne trouve vrais / ni la pierre, ni le monde ni les distances. […] » P.H.
Song Lin | Fragments et Chants d’Adieu
[...] l’amitié sidérale de l’autre, voilà pour toi [...] S. L.
Antonio Gamoneda | Pierres gravées
[...] la pauvreté montre sa majesté corporelle / et l’on devine la forme du destin. A.G.
Julien Torma|Le Grand Troche
Combien de cerveaux pour faire un cervelas ? J.T.
Israël Eliraz|Laisse-moi te parler comme à un cheval
où un signe traduit l’ensemble des choses
Carlos Drummond de Andrade|La machine du monde
Je m’éveille pour la mort. CDdA
Jérôme Mauche, Fenêtre, porte, façade
Faire accueil au langage.
Villy Sorensen, Histoires étranges
Sans opposer aucune résistance, le grand frère céda la scie. Le sang dégoulinait sur le sol et y serpentait en un large ruisseau. V.S.
Rilke et Balthus, Lettres à un jeune peintre
La perte, toute cruelle qu’elle soit, ne peut rien contre la possession, elle la termine, si vous voulez ; elle l’affirme ; au fond ce n’est qu’une seconde acquisition, toute intérieure cette fois et autrement intense. Rilke
Douin de Lavesne, Trubert
De la sauvagerie, ou quand le monde médiéval s’invite dans le nôtre.
Raymond Federman, Future Concentration, Poems / Poèmes
[...] est-ce-que ce voyage existe vraiment / peut-être faut-il le considérer comme si / dans ses mystérieuses méandres / il se faisait au fur et à mesure du hasard / de son prolongement tortueux / vers la grande embouchure de l’infini R.F.
Yu Jian, Dossier 0
Il y a du sang partout. Y.J.
Francis Giauque, Œuvres
lente descente au sous-sol de la nuit F.G.
Luis Sepúlveda, Le Monde du bout du monde
Avec Petit Pedro, on s’est compris dès le premier moment, on a mis le bateau en état et on a pris la mer, cap au sud. L.S.
Antonio Porchia, Voix
L’étendue d’une vie, à la pointe d’une voix.
Bernard Noël & Jacques Clauzel, le sillon des sens
[...] le regard / s’enfonce peu à peu dans la matière de la vue B.N.
Claude Louis-Combet, Les Errances Druon
[...] j’ai pris ma plume afin de réinventer le récit. C.L.-C.
Roberto Juarroz, Quinzième poésie verticale
La poésie est mon identité. R. J.
Luisa Futoransky, Partir, te dis-je
Le poème, connaissance de l’exil, bénédiction du départ.
Fabio Pusterla, Me voici là dans le noir
Me voici là dans le noir / et il est loin / le trot des chevaux, le passage / de corps de lumières et de silhouettes sur l’eau. / Lointain le feu, les voix. / Me voici dans la tourbe. F.P.
Michael Strunge, Connaissez-moi par mon inconnu
Une anthologie des poèmes de Michael Strunge.
Jacques Derrida, Foi et savoir
« Comment penser la religion aujourd’hui, sans rompre avec la tradition philosophique ? »
Stig Dagerman, Le Serpent
« Où est l’ami que partout je cherche ? Nous le trouvons peut-être tous, lorsque, meurtris et sanglants, nous le voyons couché, lui aussi meurtri et sanglant, au fond de cet abîme où notre désespoir nous pousse ? »