Actualité des auteurs en résidence Île-de-France sur remue.net | 26

Bonjour,

Voici la vingt-sixième lettre concernant les activités et créations des auteurs en résidence de la Région Île-de-France, relayées sur remue.net.

pour remue.net,
Guénaël Boutouillet & Patrick Chatelier

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Nouveau design pour la rubrique Programme de résidences
d’écrivains de la Région Île-de-France

Nous vous l’annoncions dans notre précédente lettre et l’été a permis d’en affiner le détail : la page d’accueil et l’ensemble de la rubrique ont gagné en clarté et ergonomie, permettant un accès aisé aux résidences en cours comme aux archives. Un menu déroulant individualisé permet de faire des recherches plus précises, par auteur ou par lieu : belle occasion de réécouter – par exemple – les collectes sonores de Xavier Bazot au musée de la Résistance nationale en 2010, de revisionner l’incroyable manifiesta de Charles Pennequin et l’armée noire en 2014, de feuilleter les jolis livres que Malika Doray fit faire à de très jeunes enfants aux Trois Ourses en 2011, ou encore de se sustenter des textes et vidéos du cycle de conférences "écrire la catastrophe" que conçut Cécile Wajsbrot à la Maison de la culture yiddish en 2011.

La conception graphique de cette nouvelle maquette est signée Silvain Joblin. Sa mise en place est réalisée par Joachim Séné. Ce vaste chantier a été supervisé par Marie de Quatrebarbes pour remue.net.

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Récentes publications des auteurs

Luc Bénazet a fini sa résidence "vitrines" à l’Odeur du book. Une bien belle collection d’images et de sons sont conservés dans cette rubrique. Il en tire son bilan subjectif dans un entretien. Et Sally Bonn en a, elle, parlé dans la revue CCP.

On continue à suivre sur Twitter Benoît Casas, en résidence à la librairie Texture (Paris XIX), qui publie un poème par jour ainsi qu’un agenda de l’écrit.

Le festival Rue Instin passé, la résidence rue Dénoyez de Patrick Chatelier s’est terminée par une floraison estivale de vidéos sur le site : Rue Instin, le Film — 1. le passé résume un pan de ce vaste ensemble, également consultable en pièces séparées :
Patrick Boucheron et Camille de Toledo / Cécile Portier / Emmanuèle Jawad / Musiques et street-art / a rawlings et Maja Jantar / Eric Hazan et Maxime Braquet / Philippe Aigrain / Maja Jantar et Vincent Tholomé / Véronique Mesnager, Sara Chelou, SP 38 / Marie de Quatrebarbes et Maël Guesdon / Clonerie / Marc Perrin / Paul Ardenne et Stany Cambot / Anne Kawala / Curtis Putralk, papiers pour sans-papiers / Conquête sonore / Mathilde Roux, cartographie / Poésie is not dead. À découvrir aussi, cet appel à toutes et tous dans de nombreuses langues : Tract GI.

Séverine Daucourt-Fridriksson nous expose son projet de résidence au Palais de la Femme (Paris XI), un foyer d’accueil d’urgence de l’Armée du Salut, avec des ateliers et des rencontres, sous l’intitulé : faire le mur.

Suzanne Doppelt entame en septembre sa résidence à la Maison Victor-Hugo (Paris IV), par une proposition musicale : Georges Aperghis, Cinq pièces pour espérou et violoncelle, ouvrant un cycle de rencontres dont des traces audio seront publiées par la suite sur remue.

Christophe Fourvel à Mémoire de l’Avenir (Paris XX) proposait ces jours-ci deux événements : une lecture performative de Le mal que l’on se fait (vidéo à suivre), et une rencontre avec Abdelkader Djemai à la bibliothèque Couronnes.

Désirée Frappier, à la librairie Points Communs (Villejuif), a proposé un semestre d’ateliers originaux, dont elle nous livre une synthèse : compte-rendu des cinq premières séances d’atelier (pdf).

Lancelot Hamelin, au théâtre Nanterre-Amandiers, s’intéresse aux rêves. Il a recueilli ceux des détenus de la maison d’arrêt. Cette magnifique collecte sera à lire sur remue.net. Elle s’intitule Parloir des rêves.

Hélène Maurel, à l’école Jules-Ferry d’Asnières-sur-Seine, voulait « faire danser les idées avec les mots », nous explique-t-elle dans cet entretien : un des heureux résultats de ce travail autour des mythologies est un livre, Hercule, co-réalisé avec les enfants, dont on peut faire défiler quelques pages ici.

Anne Mulpas chez Monsieur Sloop (Paris II) inaugure une série de portraits au travail en utilisant un "poescript" : le texte s’anime et se recompose en apparaissant ou disparaissant. On découvrira ainsi les portraits de J. P. — chef de projets chez M. Sloop, ou V. B. — Chargée de communication interne GEMALTO, pour les deux premiers.
Sans oublier la suite des aventures poétiques d’Enna Saplum, double poupée d’Anne Mulpas (Ecart et En vrai), ainsi que son savoureux journal de bord.

Thomas Pesle a débuté par un premier rendez-vous à la librairie l’Atelier (Paris XX). "Habiter", c’est de là qu’il partira sur plusieurs sentiers au fil des mois : habiter un lieu, une langue, des langages.

Emmanuelle Pireyre, au théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines, après avoir questionné l’agriculture avec l’aide d’Eric Rohmer, poursuit ses investigations, le travail avec William Faulkner poursuit ses investigations, dont des rendus seront bientôt livrés sous forme de créations vidéo inédites.

Mona Thomas, au lycée Suger (Saint-Denis), fait le point à mi-parcours de son travail avec les élèves dans une classe d’italien de 1re bilangue, en partant des Villes invisibles de Calvino : son projet s’appelle Saint-Denis scriptor : la ville à lire.

C’est parti pour Laurence Vielle à la Maison des métallos (Paris XI) qui poursuit son expérimentation du glanage auprès des habitants de Belleville. Elle nous offre ce premier texte en guise d’introduction : à propos d’écrire avec les habitants.

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Postfaces(1)

Extrêmes et lumineux, de Christophe Manon, a paru aux éditions Verdier, en août 2015. Ce roman s’est constitué depuis ce qui s’était entamé, avait pris sa première forme, durant cette résidence de l’auteur à la bibliothèque Marguerite-Audoux en 2011. À lire : une note de lecture de ce livre, à la fois re-constitution, achèvement et continuation de ce chemin d’écriture.

18 septembre 2015
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