Actualité des auteurs en résidence Île-de-France sur remue.net | 17




Bonjour,

Voici la dix-septième lettre concernant les activités et créations des auteurs en résidence Île-de-France, que nous relayons sur remue.net.

pour remue.net,
Guénaël Boutouillet & Patrick Chatelier

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Le projet de Mathieu Simonet, en association avec l’Assistance Publique – Hôpitaux de Paris, est ambitieux et fascinant : il consiste à faire écrire 1000 patients sur leur adolescence. Mathieu Simonet expose ici son dispositif avec les nombreux participants et partenaires. Il nous fait partager sur remue, à travers son journal de résidence, les prémices du projet, puis ses visites aux différents hôpitaux, ses rencontres, ses doutes et ses émerveillements.
Un blog a par ailleurs été créé pour la publication des carnets, qui dépassent déjà la centaine.


Yan Allegret a terminé sa résidence à Mains d’Œuvres (Saint-Ouen) fin 2013. Plusieurs captations vidéo témoignent de ce travail : l’installation sonore « collecte de rêves », un entretien avec Yan Allegret, un entretien avec Diane Landrot regroupés sur cette page. La collecte de rêves se poursuit ailleurs, la partie 2 réalisée à l’île de La Réunion est à découvrir.

Géraldine Alibeu à l’école élémentaire Jules-Ferry (Asnières-sur-Seine), après les visites guidées de cabane, organise des visites guidées d’exposition. Elle a dessiné son bureau, ou plutôt ses deux bureaux, refuges, ateliers temporaires.

Hacène Belmessous à la Ferme du Bonheur (Nanterre) clôturera son programme de rencontres dimanche 22 juin par une discussion autour de la question : Le P.R.É. participe-t-il d’une lutte des classes ?. Le calendrier de ces rencontres est ici.

Sereine Berlottier à la Scène du Balcon (Paris II) a intitulé sa résidence « journal du poème / poème du journal, une exploration », qui porte sur les relations entre les formes journal et poème et leur possible dialogue. Elle débute avec deux rencontres à la la bibliothèque Marguerite-Audoux : ouverture d’atelier avec Catherine Flohic (éditions Argol), et sur l’autobiographie avec Philippe Lejeune et Elizabeth Legros Chapuis.

Dimitri Bortnikov à la médiathèque du Kremlin-Bicêtre livre ce texte inédit intitulé Semelles du printemps.

Olivier Charneux, à la médiathèque de Bagnolet, organise des rencontres (la lecture-spectacle « Premières pages », un débat autour de L’autobiographie dans les arts) et tient un carnet de bord : De l’héroïsme en est le premier texte.

Jean-Paul Curnier à Khiasma (Les Lilas) travaille selon une approche à la fois politique, ethnologique et anthropologique de la prédation, de l’appropriation et du partage et des formes d’organisation que cela implique, particulièrement dans la démocratie. A partir de ses nombreux rendez-vous sont créées des pièces sonores dont voici la première : Archéologos.

Rémi Deulceux au Clastic Théâtre (Clichy-La-Garenne) a intitulé son projet de résidence « Si l’être Salomé », déconstruction du mythe de Salomé à travers le prisme de la religion et du droit des femmes. Il propose des rencontres à chaque fois filmées autour de l’écriture d’une pièce de théâtre : la première avait lieu à la médiathèque de Clichy, la deuxième dans le cadre des Labos Clastic.

Hélène Frédérick est à la Librairie du Québec (Paris V) pour sa résidence intitulée « insoumission et littératures », programme des rencontres. Elle en tire des textes : une esquisse, des flots, le droit au désordre (2), une exploration, l’exil, le paradis (3).

Johanne Jarry est en résidence à La Briqueterie (Vitry-sur-Seine). Son projet consiste à composer une histoire vivante de cet ancien bâtiment industriel à partir d’une collecte de matériaux (témoignages, documents photographiques et administratifs...), et d’ateliers d’écriture déambulatoires impliquant la population et des danseurs. Elle propose sur remue une carte sonore, bribes audio au fil de sa présence.

Arthur Larrue à la librairie La Manœuvre (Paris XI) donne des « Leçons » mensuelles. Le texte de la séance inaugurale, consacrée au Spleen de Paris, de Baudelaire, est à lire ici.

Laure Limongi à la librairie le Monte-en-l’air (Paris XX) consacre ces quelques mois à venir à « l’Hospitalité ». Sa rubrique s’articule ainsi : journal & instantanés, reliefs, événements. Elle prend des polaroïds de ses invités : Claro ou Benoît Virot, dont les interviews ou rencontres sont filmées par Marjolaine Grandjean – voir la discussion avec Claro. Prochaine rencontre : jeudi 15 mai, avec Olivier Mellano.

Sandra Moussempès à la librairie Texture (Paris XIX) invitait Virginie Poitrasson pour une soirée Spring Beakers. Elle relate sa rencontre avec les élèves du collège Sonia-Delaunay : textes à venir.

Charles Pennequin au Générateur de Gentilly (94) a organisé un événement intitulé ARRIVAGE PERMANENT #1 : Grand destockage poêtik ! avec ses complices Cécile Richard, Antoine Boute & Co, dont la captation vidéo est un intense moment de poésie et d’action.

Philippe Pigeard à la Maison de la Poésie (Paris III) nous offre les fruits de ses recherches sur les Figures du poète en temps de guerre : lire la première partie, et la deuxième en croisant Cendrars, Zweig ou Apollinaire.
« A quoi bon des poètes dans un temps de détresse ? » Hölderlin.

Virginie Poitrasson à la Cimade (Paris) anime des ateliers d’écriture dont on peut lire des traces : Mes premiers souvenirs d’enfance / Quand j’étais petite (atelier #3),
L’exil a le goût, l’odeur, la couleur de... (atelier #4).

Olivier Salon au Parc culturel (Rentilly) se consacre à l’OuLiPo et ses variantes. La partie 2 de son programme d’action est copieuse : expositions, lectures, ateliers d’écriture.

Olivier Steiner au Refuge (Paris XII) nous livre ses réflexions en atelier, toujours passionnantes, avec Le perroquet de Félicité. Julien Thèves lui a confié son texte Tomorrow, récit de sa visite.
« Mais ne lisez pas comme les enfants lisent, pour vous amuser, ni comme les ambitieux lisent, pour vous instruire. Non, lisez pour vivre. » Gustave Flaubert.

Ingrid Thobois à la Croix-Rouge (Paris XI) propose, en atelier avec des mineurs isolés étrangers, un dispositif qui fonctionne à merveille : écrire à partir de collages ou de photos. Trois nouvelles ont ainsi été créées : Le lavomatic et le hasard de la vie, Le pont sans retour et Otages.

Fabienne Yvert à la librairie L’Attrape-Cœurs (Paris XVIII) nous offre le numéro 4 de son Carnet de notes avec un dialogue à la maison de retraite. Ses rencontres se poursuivent avec l’éditeur La ville brûle et le photographe Xavier Pinon.

2 mai 2014
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