Les auteurs & l’éditeur

Sereine Berlottier

https://sereineberlottier.net/
https://remue.net/sereine-berlottier

Contributions au texte
Etape 1 : Lettres d’Adèle
Etape 3 : 2C Ombres
Etape 3 : 4B Ici le ciel
Etape 3 : 6A Tout se diffracte


Guénaël Boutouillet

https://materiaucomposite.wordpress.com/
https://remue.net/guenael-boutouillet

Contributions au texte
Etape 3 : 2A Avance
Etape 3 : 4A Nous y sommes


Nicole Caligaris

http://pointn.free.fr/
https://remue.net/nicole-caligaris

Contributions au texte
Etape 1 : Déposition en quatre planches
Etape 3 : 1C D’un mouvement
Etape 3 : 2F Général Instin
Etape 3 : 3D La Nadejda
Etape 3 : 3G Général Instin
Etape 3 : 4D Monument à la matière
Etape 3 : 5C Les zèbres montent à la surface
Etape 3 : 6F Je suis déjà rempli de bruit

Extrait d’un courriel envoyé par Nicole Caligaris en 2012 :

AAAAAAAAAAAAlors
Pardon ça va être un peu long et sûrement confus mais c’est au fil du clavier, hein.
nous nous trouvons dans cette phase inconfortable de l’écriture où nous ne savons peut-être plus très bien pourquoi nous faisons ce projet, nous ne comprenons pas bien ce que nous écrivons, nous avons plus urgent, plus impératif à faire, etc., nous connaissons TB les uns et les autres, ces passages, hein !
C’est là qu’il ne faut pas lâcher, que l’écriture devient une pure question d’énergie, de confrontation à ses propres forces et que le texte passe à un autre stade, plus profond.
Ça n’est pas une question de temps, c’est une question de forces. Quand nous disons ou entendons « pas le temps » nous disons en réalité pas les forces. Cette clarification est essentielle.
Je crois que c’est précisément l’enjeu de notre tentative. Nous tentons de créer sous le boisseau qui nous entrave tous, qui est cette espèce de conflit que nous éprouvons entre des impératifs qui finissent par être antagoniques parce que nous n’avons pas la possibilité de nous y consacrer. Par exemple, c’est ce qu’expriment les gens au travail : leur douleur est de ne pas pouvoir faire leur travail selon leurs valeurs. C’est la version actuelle de la pesanteur. Et c’est à l’intérieur de ce conflit que nous avons quelque chose d’intéressant à tenter, collectivement, avec cette fiction. C’est notre mur, cette condition d’écriture.
Voilà l’enjeu qui rend l’entreprise collective beaucoup moins ludique, beaucoup plus importante.
Ne cédons pas devant les difficultés, devant ce qui se dresse devant nous comme impossibilités. Accrochons-nous. Démerdons-nous. Inventons.
Plus concrètement, ma proposition :
ne nous donnons pas le choix.
Gogol dit qu’il faut s’éprendre d’un livre (à écrire). C’est toujours vrai. Il nous faut, chacun de nous, nous éprendre à nouveau de cet Instin-là.


Patrick Chatelier

https://remue.net/patrick-chatelier

Contributions au texte
Etape 3 : 1B Au début
Etape 3 : 5A Les noces


Gilles Duval

Contribution au texte
Etape 3 : 5D Cette nuit nous avons rêvé


Frédéric Laé

https://remue.net/frederic-lae

Contribution au texte
Fiction collective, pistes graphiques


Marc Perrin

https://remue.net/marc-perrin

Contributions au texte
Etape 1 : Général Instin, suite
Etape 3 : 1D La chambre des amants
Etape 3 : 2E Nous sommes le fil de l’histoire
Etape 3 : 3B Puissance et Pouvoir
Etape 3 : 4C Nous sommes dans la durée
Etape 3 : 5E Une noce inédite
Etape 3 : 6D Nous sommes entre les corps

Extrait d’un courriel envoyé par Marc Perrin en 2012 :

+++ le temps me manque en ce moment pour écrire pour Instin MAIS
/// là où l’utopie dont tu parles Patrick dans un de tes mails m’intéresse au plus au point serait par exemple que (et c’est peut-être très proche de la piste que tu évoques) : à partir d’une continuité des chapitres tels qu’ils existent aujourd’hui, l’une ou l’un d’entre nous considère cette matière comme son propre matériau textuel et le retravaille à sa guise, intégralement, et une fois retravaillé, le passe à l’une ou un autre d’entre nous, etc : associant liberté totale de chacun dans l’acte d’écrire et respect pour le texte en ce qu’il devient
:: : cette envie est contradictoire (en tant que je l’imagine demandant tour à tour à chacun un temps conséquent) avec le manque de temps actuel dont je parle mais, bon…


Benoît Vincent

https://www.amboilati.org/chantier/
https://remue.net/benoit-vincent

Contributions au texte
Etape 1 : Climax
Etape 3 : Prologue
Etape 3 : 2B Le Pharmacien
Etape 3 : 3A Les hommes bleus
Etape 3 : 3C D’où
Etape 3 : 6E Devenir-végétal

Extrait d’un courriel envoyé par Benoît Vincent en 2010 :

pour moi climax est le soldat générique, justement le générique du général, peut-être comme instin est le générique d’hinstin.
il n’appartient pas à une époque, il appartient à l’effort de guerre, et éventuellement à un pays (nation) (lequel est sur un territoire) ; il appartient donc à la frontière, d’essence.
pour moi climax est simplement, dans la dynamique végétale, le passage de l’individu à la colonie, du fétu à l’arbre, du soldat à la civilisation (=langue, culture, cuisine, etc.).
la forêt est toujours le climax, en europe.


Laurence Werner David

https://remue.net/laurence-werner-david

Contributions au texte
Etape 1 : Ce visage que l’œil a oublié d’occuper
Etape 3 : 1A Les adieux de Climax
Etape 3 : 3E J’ouvre la porte
Etape 3 : 6B Le fantôme de l’Ecossais


L’éditeur : Benoît Virot

https://remue.net/benoit-virot

Contribution au site
Le récit de l’éditeur