Impressions d’automne

Suite àla clôture de ses chroniques àla librairie Vendredi (Paris 9), avec notamment un entretien avec le libraire Julien Viteau, Cécile Wajsbrot proposait comme bouquet final une série de rencontres sur le thème Traduire : moments àrevivre en vidéo avec Geneviève Brisac et la présence de Virginia Woolf ; Bernard Banoun ; Gilles Rozier, l’Antilope et la langue yiddish ; àpropos de Peter Kurzeck.

Journaux de résidence

C’est quoi un journal, finalement ? Un récit, des notes éparses, une accumulation ? Un chemin, un trajet, un croisement ? Un souterrain ?
Qu’est-ce qu’on entreprend en tenant son journal ? Qu’est-ce qui nous meut ?

Un nouveau dossier thématique àexplorer réunit les contributions de Maud Thiria, Anne Mulpas, Amélie Lucas-Gary, Antonin Crenn, Julien Thèves, Colombe Boncenne, Lise Benincà.

En prolongement, on ouvrira le journal de Benoît Vincent qui poursuit certaines interrogations présentes dans ce dossier.

Et puis,

Divers ateliers étaient proposés par Lucie Albrecht, autrice de BD, en compagnie d’Animakt, dans les écoles de Saulx-les-Chartreux.

Édith Azam & Pierre Soletti, basés aux Lemms (Paris 18), concoctent de nouveaux poèmes àemporter. Miam.

À la librairie Maruani (Paris 13), Cécile Balavoine a installé le décor et revient sur ses premiers temps de résidence.

Le théâtre de Bligny (Briis-sous-Forges) a la particularité d’être implanté dans un hôpital. Dans le parc, Patrick Bard présente l’exposition photo les Gens de Bligny, avant de relever quelques traces des ateliers d’écriture À mots ouverts.

Arno Bertina prolonge en plusieurs vidéos son atelier sur les complexes qu’on peut avoir, au lycée Lavoisier (Paris 5), dont le recueil de textes sera bientôt publié.

Fin de partie pour Colombe Boncenne àla librairie De beaux lendemains (Bagnolet), avec les deux gagnants du prix littéraire de la librairie sur le thème « Nos racines  ».

Voici deux nouvelles policières àlire, issues de l’atelier de Frédéric Ciriez au lycée Charles-Baudelaire de Meaux, avec les eÌ leÌ€ves de seconde des MeÌ tiers de la seÌ curiteÌ .

Autres traces d’atelier, celles de Fabien Clavel dans les écoles primaires de Taverny, àla rencontre de monstres.

Antonin Crenn a terminé l’année scolaire au lycée Charles-de-Gaulle (Paris 20) : on se fait plaisir avec quelques vidéos d’élèves lisant leurs textes.

Benoit D’Afrique, depuis la maison des Jardies (Sèvres), écrit cette brève touchante sur son pays Haïti.

On ne peut pas être totalement normal : Carole Fives àla médiathèque du Kremlin-Bicêtre montrait un nouvel extrait du film en cours avec des lycéens option Arts plastiques.

Voici l’épisode 3, par Irène Jonas au château Rosa Bonheur (Thomery), des « aventures de Rosa Bonheur au pays des bêtes ou la petite fille aux pinceaux », un conte un peu particulier.

Aram Kebabdjian revient au lycée Jeanne-Baret (Montreuil) pour un atelier Horticulture nucléaire, qui fait rebond avec sa constellation Zone bleue déclinée en nouvelles et exposée au 104 àParis jusqu’au 2 janvier. Radioactif.

Ameziane Kezzar distille, depuis le Centre culturel franco-berbère àDrancy, diverses touches légères en forme de poèmes ou de nouvelles.

Après Liliane Giraudon, Sabine Macher reçoit Jérôme Mauche en prolongations de résidence àla librairie l’Arbre du Voyageur (Paris 5).

La résidence de Gilles Marchand àl’Etoile du Nord (Paris 18) s’est achevée en rebonds, après un au revoir sur scène aux lycéens.

Anne Mulpas, àla Maison de la Poésie de Paris, propose la suite de son Abécéd’Air et de Feu, ainsi que des morceaux choisis de son journal « carne de bord ».

Un reportage vidéo a été réalisé sur la résidence de Faustine Noguès àla Cie Le Temps de Vivre (Colombes), en partenariat avec Rumeurs Urbaines.

Marianne Rubinstein présente àla librairie Le Divan (Paris 15) un cycle de rencontres intitulé « L’invention du futur » : premier épisode avec Jean-Claude Grumberg le 9 novembre.

Émilie Saitas (communauté urbaine Grand Paris Seine & Oise, 78) se fixe un programme ambitieux. Elle travaille en atelier sur le roman graphique autobiographique ou de mémoire familiale.

Kouam Tawa, chez le Collectif 12 (Mantes-la-Jolie), nous offre un nouveau poème : Osons.

Riche et variée fut la présence de Julien Thèves àl’ESCA (Asnières), avec vidéos et podcasts (Une vie d’actrice, une vie d’acteur), un journal hebdomadaire et les textes des apprentis comédiens.

Maud Thiria (médiathèques de l’APHP) place son regard sensible àl’hôpital Bretonneau, service gériatrie. Cela donne des textes comme Poésie Alzheimer ou D’une maison l’autre, rappel d’enfance.

Minh Tran Huy reçoit du beau monde àla librairie Paroles de Saint-Mandé, et les soirées sont àrevivre en vidéo : Lola Lafon, Jean-Baptiste Andrea, Sorj Chalandon, Maud Ventura, Thomas B. Reverdy... À suivre.

Benoît Vincent au château de Fontainebleau, outre son journal cité plus haut, présente ses ateliers en collège, « enquête mythocritique dans la Bière ».


Six lauréats

bénéficient cette fois d’une résidence d’écrivain dans le cadre du dispositif de la Région ÃŽle-de-France.

À commencer par Karim Ressouni-Demigneux, auteur jeunesse, àl’Institut Charles-Perrault (Eaubonne, 95) qui dépliera ses projets autour de la thématique du temps. Il publie cette première chronique.

Poète et plasticienne, Rim Battal au lycée hôtelier Château des Coudraies (Étiolles, 91) creusera le lien entre littérature et art culinaire.

Marie Gervais àla MJC Jacques-Tati (Orsay, 91) proposera « Des mots pour se reconstruire  », en lutte contre les violences faites aux femmes.

Isabelle Monnin, romancière, sera en immersion au lycée Charlemagne (Paris 4), en multipliant les formes de présence.

Capucine Motte àl’Internat d’excellence de Sourdun (77) travaillera en prolongement de l’œuvre et de la pensée d’Anaïs Nin.

Maë va Poupard, dite Rutile, scénariste BD et novelliste, réécrit les classiques au lycée Maurice-Utrillo de Stains (93).

Enfin,

au chapitre des parutions faisant suite aux résidences, on découvrira deux livres très attendus :

Alcool mon amour (Éditions d’en bas), roman participatif d’Andréas Becker qui était accueilli par l’ACERMA (Paris 19) ;

Vide sanitaire (éditions Verticales), de François Durif, après sa résidence au Générateur de Gentilly qui a marqué les esprits.

17 octobre 2021
T T+