On entend les voix (et on voit les visages)

J’ai proposé que chaque élève lise son propre texte en vidéo. J’avais envie de garder un souvenir de leur voix (si hésitante en début d’année, et plus confiante aujourd’hui), de leur mine concentrée quand ils lisent, de leurs yeux qui brillent, et de leur sourire qu’on découvre quand on se débarrasse enfin du masque. J’ai proposé de choisir un texte parmi ceux qu’ils ont écrits pendant les ateliers — certains en ont profité pour le modifier un peu, d’autres ont préféré en écrire un nouveau. Et puis, il y a eu deux élèves timides dont on ne verra pas les visages ici (elles m’ont confié des photos pour illustrer leur texte et accompagner leur voix). Et d’autres élèves, plus timides encore, qui se sont arrangés pour échapper à la caméra autant qu’au micro. Tant pis pour vous : moi, je garde leur souvenir quand même.

Ronesia lit « La première fois que j’ai vu Paris »

Soule lit « L’autre cimetière »

Tenzin lit « Paris, Tibet, pas les mêmes »

Tourad lit « La ressemblance »

Mamadou lit « Voilà que j’affronte la vie »

Ramuela lit « Une ville magnifique à visiter »

Moussa lit « La première fois que j’ai vu Ajar »

Achraf lit « À l’Émir »

Evelin lit « La première fois que j’ai trouvé mon village »

Rayane lit « De la joie au cœur »

Gaia lit « L’arbre de la place de la Nation »

Ali lit « Au café »

Mouatez lit « Le bâtiment »

Pape lit « Sénégal Foot »

Classe UPE2A du lycée Charles-de-Gaulle, Paris, en juin 2021.

2 juillet 2020
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