Journal épisodique et fragmentaire : mardi 29 novembre 2011
Mardi 29 novembre 2011
Ce soir, une fois n’est pas coutume, il n’y a aucune programmation à la Maison d’Europe et d’Orient. Pas de lecture, pas de spectacle, pas de vernissage d’exposition. Rien d’autre que le cours de russe prévu en fin d’après-midi. Un peu tard pour s’inscrire !
Ambiance studieuse dans les bureaux. Chacun au téléphone ou devant son écran et Céline à l’accueil des visiteurs occasionnels et des clients de la librairie. Sandra s’occupe de ses dossiers, Julie prépare une visite à la banque, Dominique appelle les différents comités de langue pour leur rappeler la règle du jeu du réseau Eurodram. (Souvent les mails ne suffisent pas pour éclairer le projet et son ambition artistique). Il a enfin pu joindre les auteurs lauréats du comité francophone.
Je m’installe à la table qu’occupe plus souvent Céline M, maquettiste et correctrice des éditions L’Espace d’un Instant. Et je travaille là un petit moment au milieu de toute cette littérature venue de l’Europe entière. Le silence est à l’aise au milieu des bouquins et les conversations échangées furtivement pour éclairer un point ou l’autre des activités de la Maison ne le perturbent pas. C’est apaisant et accueillant. Je me sens à ma place même si elle n’est que de passage. En écrivant, je ressens la bienveillance d’un accompagnement, l’impression de nouer une sorte d’échange secret avec tous ces auteurs qui parlent au delà des frontières et dont la langue, soudain, me devient familière. À l’exception du russe puisque je rate le cours.