Cécile Vargaftig à la médiathèque de l’hôpital Raymond-Poincaré (Garches, 92)
Cécile Vargaftig, née en 1965, a publié des romans et un essai. Formée à l’écriture de scénarios à la Femis, elle prépare actuellement un roman policier provisoirement intitulé Sommeil à vendre.
Bibliographie
Elle a publié quatre romans dont, pour les plus récents, Fantômette se pacse (éditions Au Diable Vauvert, 2005), Les Nouveaux Nouveaux Mystères de Paris (éditions Au Diable Vauvert, 2011), et un essai, Ma nuit d’octobre (éditions nouvelles Cécile Defaut, 2012). Elle a signé également de nombreux scénarios de films, dont la liste est consultable sur imdb.
Son projet de résidence
Dans la continuité d’une expérience menée en 2012 au sein du service de neurologie, Cécile Vargaftig mènera des ateliers d’écriture auprès des patients de l’hôpital à présent revenus chez eux, et hospitalisés à domicile, qui dialogueront par textes interposés avec les patients encore dans le service neurologie de l’hôpital, essentiellement des victimes d’AVC. Ces ateliers auront pour thème le difficile réapprentissage de la vie après l’AVC, après l’hôpital. Une plasticienne tiendra le journal de bord de l’atelier. Une restitution aura lieu sous la forme d’une publication et d’une lecture des textes écrits. Des rencontres auront lieu sur le thème de la littérature de voyage.
La structure d’accueil, l’hôpital Raymond-Poincaré de Garches, est une référence dans le domaine de la prise en charge de globale de la personne handicapée : réanimation, soins intensifs, Médecine Aiguë Spécialisée, et réadaptation, adulte ou enfant.
La médiathèque du personnel et des malades est un service de l’hôpital qui s’inscrit dans une problématique commune à tous les services publics qui ont pour mission la démocratisation de l’information et l’accès pour tous à la culture et aux loisirs. Toutefois, cette implantation revêt ici un caractère particulier, car, au-delà d’un espace de ressources, d’échanges, de formation et de culture, la médiathèque est un lieu d’intégration sociale, un espace non médicalisé qui permet à chacun de se retrouver et de communiquer autrement que sur le mode médical. Elle apporte un réconfort moral et un cadre intellectuel qui contribuent au mieux-être, par des moyens propres à l’action culturelle.