Premiers ateliers à Vanves
En octobre, atelier d’écriture à l’Escal, avec un groupe d’adultes qui se retrouve les mardis soirs qu’il vente ou qu’il pleuve (d’ailleurs il pleut) pour œuvrer dans l’ombre au développement de l’écriture. On parle des problèmes de composition ou de "dramaturgie" de narration. On boit des tisanes. Je leur propose d’écrire un texte sur le roman parfait qu’ils écriraient s’ils parvenaient au sommet de leur art - un texte dans lequel ils puissent se voir devenus écrivain et analyser leur œuvre (qu’ils la considèrent comme future ou comme fictive).
On se raconte nos projets divers. C’est un moment très agréable.
Le 10 décembre, séance avec une classe du conservatoire municipal. Les élèves, sous la direction de Mahaut Rabattu, ont préparé une lecture/mise en espace de passages choisis de mon deuxième roman, Jusque dans nos bras. Il est extrêmement touchant de les voir lire des extraits en lien avec mon adolescence, eux qui ont l’âge et la dégaine de mes personnages.
Je leur donne ensuite une série de chantiers d’improvisation autour du travail de comédien, de metteur en scène, du stress d’entrer en scène ou de l’incompréhension de certains textes contemporains. J’enregistre leurs improvisations à l’aide de mon téléphone. Elles me serviront de base afin d’écrire une courte pièce (ou une série de scènes ?) pour notre prochaine séance, au mois de mars.
Ce sera sur une troupe qui joue une adaptation moderne de Roméo et Juliette. Peut-être dans un centre commercial désaffecté. Il y aura des guerre d’égos et des histoires d’amour entre les acteurs.
Un cours de trois heures paraît toujours très long lorsqu’on est sur le point de le donner. Lorsqu’on commence la séance, elle se termine cependant trop vite - à chaque fois.