Atelier /5

Séance du 27 octobre

Extrait de texte


La différence entre le soleil et se cacher, ce sont les nuages.

La différence entre la peau et les travaux, c’est la mort.

La différence entre le nombril et l’illusion, c’est la vie.

La différence entre le lointain et le vermicelle, c’est l’appétit.

La différence entre les livres et merci, c’est l’école.

La différence entre boire et boueux, c’est l’eau claire.

La différence entre mentir et la gloire, c’est rien du tout.

La différence entre la critique et se lover, c’est le confort.

La différence entre hurler et réserver, c’est l’éclat de voix.

La différence entre l’absurdité et l’ivresse, c’est le réveil.

La différence entre Rachid et la vapeur d’une locomotive, c’est le temps.

La différence entre pourquoi et se rassembler, c’est la réponse.

La différence entre s’enfuir et la Nature, c’est entre chien et loup.

La différence entre le grabuge et le cheval, c’est l’hippodrome.

La différence entre bonjour et les mythes, c’est le marxisme (signé Groucho).

La différence entre franchement et l’odeur délicieuse, c’est la fosse sceptique.

La différence entre l’ordinaire et la consolation, c’est la confiance.

La différence entre le temps et l’enlacement, c’est l’amour.

La différence entre témoigner et ressentir, c’est le silence.

La différence entre voyager et imaginer, c’est la déception.

La différence entre je t’aime et subir, c’est le temps libre.

La différence entre pleurer et l’horloge, c’est la panne.

La différence entre la soif et l’espérance, c’est la gueule de bois.

La différence entre une pioche et s’éloigner, c’est la tombe.

La différence entre découvrir et vivre, c’est la fureur.

La différence entre regard et désir, c’est la myopie.

La différence entre le dentiste et faire un cadeau, c’est la carie.

La différence entre la barbarie et se réveiller, c’est la banalité du mal.

La différence entre la radinerie et le cheval àbascule, c’est le Père Noë l.

Texte collectif

7 décembre 2021
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