Des murs, des ponts et des mots

Pont des mots


Dans la première réunion que nous avons eue pour mettre en place les différents projets de la résidence, le souhait d’un endroit pour coller des mots a été exprimé. Nous avons imaginé un mur. Quelque temps plus tard, juste avant d’envoyer le projet à la Région île-de-France, j’étais à Los Silos, à Tenerife, dans un festival de contes, et j’ai envoyé à l’ensemble de l’équipe une lettre dans laquelle je disais à ce propos que :


…Par ailleurs j’ai pensé au mur et je me suis dit que peut-être il y avait trop de murs ; murs de lamentations, murs contre les immigrants… murs dans les prisons, murs dans les salles de classes… Je me suis dit que peut-être plus qu’un mur nous devrions imaginer des ponts, j’ai repensé à cette idée de cordes pour étendre le linge (dont j’ai fait la petite bibliothèque qu’il y a dans les toilettes de mon appartement) et il m’est venue l’idée que l’on pourrait imaginer quelque chose comme ça, faire des « ponts suspendus » dans lesquels on pourrait accrocher, laisser des messages, des citations, et aussi des livres, pourquoi pas. Des messages ouverts bien sûr, que tout le monde pourra lire, j’ai pensé que les murs… on ne devrait pas en faire d’avantage et que au lieu de bâtir on pourrait tisser.

Merci.


Nicolás


Récemment nous avons vu, avec Valérie Lemoine et Stéphanie Rousseau, que le pont pourrait se tisser dans l’entrée, entre les deux colonnes. Il s’agit d’une action ponctuelle dont n’avons pas encore décidé de la date ni les mécanismes. Nous tenterons d’organiser une rencontre pour examiner la question et ses possibilités et enjeux.


17 janvier 2013
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