"La cuisine des écrivains" (1)

En attendant la deuxième rencontre, avec Johan Faerber, en guise d’apéritif, je vais vous présenter chaque jours (ou presque) un extrait de textes de Cuisine des écrivains (qui est en fait l’anthologie de textes d’écrivains divers et variés, classés dans l’ordre du service des repas).

L’art de pimenter ses nuits : les aphrodisiaques

Vâtsyâyana

Kâmasûtra

Maintenant, voici les moyens d’accroître la vigueur sexuelle : (...)

e. Suivant d’anciens auteurs, si un homme moud des graines ou des racines de trapa dispinosa, de kasurika, de jasmin toscan et de réglisse, avec du kshirakapoli (sorte d’oignon), et met la poudre dans du lait mêlé de sucre et de ghee (beurre sacrifié) ; Puis, après avoir fait bouillir tout ce mélange sur un feu modéré, boit le sirop ainsi formé, il sera en mesure de jouir d’une quantité innombrable de femmes.

f. De même, si un homme mêle du riz avec des œufs de moineau, puis, après avoir fait bouillir dans du lait, y ajoute du ghee et du miel et en boit autant qu’il est nécessaire, il obtiendra le même résultat.

(...)

Il y a aussi, sur ce sujet, des versets dont voici le texte : "Les moyens de produire l’amour et la vigueur sexuelle sont enseignés par la science médicale, par les Védas, par les personnes qui sont initiées aux arts magiques, et par des parents ou amis intimes. On ne doit essayer d’aucun moyen d’un effet douteux, capable de détériorer le corps, impliquant la mort d’animaux et mettant en contact avec des choses impures. Les seuls moyens à employer doivent être saints, efficaces, et approuvés par les Brahmanes et les amis."

10 octobre 2011
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