Les résidences d’écriture et la fabrication des récits sur l’exil
Les écrivain(e)s sont volontiers invité(e)s à s’investir dans une institution alors que démarre un projet littéraire et à programmer différentes activités dans le cadre d’une résidence d’écriture. Ce sont des occasions uniques de rencontrer des publics et de partir dans une démarche de fabrication de récits à partir de fragments de vie ou d’anecdotes des uns et des autres.
Certaines de ces résidences ont pour thème de création l’exil. La question se pose alors des modalités de mise en place d’ateliers d’écriture sur les problématiques migratoires.
Quels publics visent-elles ? Selon quelles démarches ? Quels sont les écueils à éviter sur ce thème ? Quels projets éditoriaux pour valoriser les productions dans une approche collective ? Qu’est-ce qu’écrire dans un musée, ou d’un musée, ou sous le patronage d’un musée ?
avec Marie Poinsot, responsable du département Editions du musée de l’Histoire de l’Immigration et rédactrice en chef de la revue Hommes et Migrations,
Isabelle Reverdy, responsable programme régional de résidences d’écrivains, Région Ile-de-France,
et les auteurs Bernardo Toro, écrivain franco-chilien, en résidence en 2017,
Karim Akouche, en résidence au Centre franco-berbère de Seine-Saint-Denis-Drancy, sur l’écriture de nouvelles et contes philosophiques avec le lycée Mozart de Drancy,
Jérémie Dres, en résidence au lycée Julie Victoire Daubie, Argenteuil, sur l’écriture autour de la transmission familiale et des origines,
avec la participation de Daniel Argelès, un des dix auteurs du livre Paris Ville Monde, dans le cadre de la résidence de Bernardo Toro ;
en l’absence de Mohamed Mbougar Sarr, en résidence d’écriture actuellement au Musée, sur les passages des langues et sur les exils littéraires.
Vidéo Marjolaine Grandjean.