Le livre en résidence

(photo de une : le bureau de Patrice Pluyette, "pendant l’écriture du livre, entre deux séjours au Museum")

Le livre en résidence

(rubrique à découvrir en détails en cliquant)

Si les résidences de ce dispositif ne sont pas assorties d’une commande d’écriture ferme, et ne constituent en ce sens pas des bourses de création, le temps d’écriture alloué à l’auteur.e est lié à un projet — projet dont une des expressions les plus courantes, à moyen ou long terme, est la parution d’un livre.

Qu’en est-il, alors, du livre, du livre projeté, envisagé, rêvé, parfois édifié, avancé, voire terminé, durant ce temps de résidence ? Quels apports, attendus ou inespérés, celle-ci lui apporte-t-elle ? Quels frottements et complications les partages, rencontres, surprises heureuses ou malheureuses, advenues durant ce temps en présence, produisent-ils sur ce livre à venir ?

Et en aval, quand enfin le livre paraît, qu’en reste-t-il, de ces projections initiales, de ce qui le porta durant ces mois d’écriture et d’intervention ?

Cette rubrique qui s’ouvre, à la rentrée littéraire 2018, profitant des parutions simultanées de trois romans d’auteur.e.s en résidence en 2018 (Sophie Daull, Patrice Pluyette, Ingrid Thobois) accueillera au fil du temps d’autres témoignages de ce rapport étrange, entre un temps (la résidence) et une matérialisation (le livre).

Rentrée 2018, trois livres d’après résidence

Sophie Daull, Patrice Pluyette, Ingrid Thobois : trois récents résidents dans la rentrée littéraire 2018

Sophie Daull,Au grand Lavoir(Philippe Rey, 2018) (Entretiens et ressources)

Sophie Daull, L’entretien

’(…) Et il est vrai toutefois, subrepticement, que l’enthousiasme des participants aux ateliers, l’évident pouvoir de la littérature à produire de l’intelligence, à faire émerger du sens pour « l’après »’

Patrice Pluyette, La Vallée des Dix Mille Fumées (Seuil, 2018) (Entretiens et ressources)

Patrice Pluyette, L’entretien

’(…) parfois je me surprends à tenir des discours où l’écriture et la science sont imbriqués l’un dans l’autre, où finalement la résidence est le tronçon central d’un travail de recherche sur le terrain et de créativité qui n’était rien d’autre, déjà, que de l’écriture.’

Ingrid Thobois, Miss Sarajevo (Qui vive - Buchet Chastel) (Entretien (à venir) et ressources)

28 décembre 2018
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