Emmanuelle Guattari | Journal 1

Séance 1 : 7 janvier 2017
Conte vietnamien Da Trang (le chasseur qui posséda un jour la Perle du Savoir, qui lorsqu’on la mettait dans la bouche, permettait aux oreilles de comprendre ce que disent les bêtes).
discussion : Si vous possédiez « La Perle du Savoir » à quel animal existant vous adresseriez-vous ?
Et de quoi souhaiteriez-vous parler avec lui ? Et que pensez-vous qu’il dirait ?


Séance 2 : 13 janvier 2017
Exercice écrit : Choisir un animal domestique ou un animal que tu aimes.
Faites comme si vous aviez « la Perle du Savoir » et écrivez un petit dialogue que vous auriez avec lui.
(trois questions minimum) Que voudriez-vous lui dire ou lui demander ?
Et lui que pensez-vous qu’il aimerait dire ?

Travail sur l’alphabet en majuscules illustrées avec le Génie serpent, celui qui a donné la perle à Da Trang. On installe le serpent dans une courbe de la lettre : à faire sur fiche Canson où nous ferons tout l’alphabet :


Séance 3 : 20 janvier 2017 : Lecture à voix haute des dialogues écrits par les élèves à la séance précédente.
Les enfants se sont adressés notamment à des chiens, des chats, des fourmis, des dauphins, des ours, des oiseaux, des koalas, des pandas, des requins, pour certains à tous les animaux.
discussion :
Que remarque-t-on dans les dialogues qui ont été lus ?
C’est que les animaux parlent souvent de leur famille et de leurs maitres.
Nous précisons que les animaux sauvages n’ont pas de maitres sauf en captivité.
Plusieurs dialogues font apparaitre, donc, que les animaux parlent de leur famille (les petits ont des parents ; parfois les familles ne vivent pas ensemble, l’ours vit dans une autre caverne que l’ourse et ses petits). Certains dialogues évoquent l’abandon (par les parents).
Nous discutons de la dureté de la vie dans la nature qui fait que, parfois, effectivement, les parents animaux ne peuvent protéger tous leurs petits et qu’il y a même une compétition cruelle entre les petits pour la nourriture que rapportent les parents.
Les enfants demandent si les animaux divorcent. On discute que le divorce tel que nous l’entendons n’existe pas chez les animaux. Les couples d’animaux parfois sont séparés par les circonstances mais en tous cas les animaux forment parfois des couples durables et fidèles (le pigeon).
Et les enfants parlent de l’attachement de certains animaux pour les membres de leur famille (les dauphins par exemple) qui se laissent mourir de chagrin. Ou les éléphants qui retournent à l’endroit où sont morts leurs congénères.
Nous parlons de la question de l’entraide, de la solidarité dans un groupe d’animaux (selon les types de groupes). Nous discutons de la différence entre un collectif qui coopère en toutes choses et un groupe qui se tient ensemble pour faire masse contre les prédateurs et où c’est un peu chacun pour soi (comme un banc de poissons ou un troupeau de gazelles ou de zèbres). Nous étudions le mot hiérarchie au sujet de la meute des loups qui a toujours un loup dominant.
Il apparait dans d’autres dialogues que les animaux ont des maitres, ou souhaitent un maitre, ou souhaitent un ami ; ou alors un humain souhaite leur amitié.
Les enfants veulent savoir si les animaux deviennent obèses. Nous évoquons le zoo et la captivité qui peut provoquer des dérèglements.
Nous évoquons le fait que dans la nature les animaux ne sont pas obèses et que leur activité principale est la recherche de nourriture.

25 janvier 2017
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