Vincent Dheygre | Nouvelles réalistes (2)

Ecrire une nouvelle d’après un tableau vu au musée : écrit d’élève.

Comme tous les étés en Provence, en 1860, les fermiers se lèvent à la première heure du matin pour rassembler du foin et du blé pour leurs récoltes et leurs animaux. Quelques heures plus tard, dans la journée, les nuages s’en vont et laissent place à un ciel totalement bleu à la chaleur intense du soleil, qui brûle même l’air et les insectes, aussi brûlante que les flammes de l’enfer.

A cause de cette canicule insupportable, M. et Mme Grifin, deux fermier partis remplir leur quota du jour et ne pouvant plus supporter cette chaleur et la fatigue du matin sur leurs épaules, décident de fabriquer deux meules de foin dans le champ de blé pour les deux vaches qui les accompagnent et pour eux-mêmes, pour se reposer à l’ombre des rayons brûlants du soleil. Les deux animaux s’abritent du soleil sur la deuxième meule de foin confectionnée par le couple un peu plus loin. Les deux fermiers décidèrent de s’allonger à l’ombre et d’attendre que le ciel soit plus couvert et donc que le soleil soit caché. Malgré l’attente des deux fermiers exténués, épuisés et en sueur, l’air reste torride et sec.

M. Grifin est un homme barbu, grand et simple. Sa femme, elle, est un peu plus petite, elle a les cheveux aussi marron que la terre et elle aime les petites choses comme son mari. Le couple décide de faire une petite sieste avant de remplir son objectif du jour, ramasser du foin et du blé et affronter cet ennemi ardent.

Mais quelques heures après, vers seize heures, le couple ne peut se lever à cause de la fatigue et la flemmardise. Le sommeil les a cueillis comme des petits pains, le soleil aura eu raison d’eux. Quand ils se réveillent, c’est le crépuscule et ils décident donc de rentrer chez eux avec leurs bêtes, vaincus par le soleil et n’ayant pas pu accomplir leur tâche. Ils décident de la remettre au lendemain.

Classe de seconde 6, saison 2017-2018

Vincent Van Gogh : la sieste

5 octobre 2018
T T+