Rencontre avec Mickaëlle Provost — Le 13 mai 22 à 20h30.
Comment envisager les effets subjectifs et corporels produits par le sexisme et le racisme ?
En quoi les catégories de race et de genre organisent-elles l’expérience ordinaire - y compris dans ses dimensions non réflexives, affectives ou intimes - et dans quelle mesure configurent-elles le rapport au monde, aux autres et à soi ?
Quelles implications normatives et politiques sont mises au jour dès lors que les rapports de race et de genre sont envisagés, non comme des événements ponctuels dont la violence serait paroxystique, mais comme des structures de l’expérience quotidienne ou banale ?
Mickaëlle Provost viendra nous parler de son travail de recherche en cours, dont une récente visibilité s’est traduite par la co-direction (avec Marie Garrau) de l’ouvrage Expériences vécues du genre et de la race (éditions de la Sorbonne, 2022). Et qui donnera prochainement lieu à la soutenance d’une thèse : Une phénoménologie des résistances : de l’expérience de l’oppression à l’expérimentation féministe.
La Maison de la Philo — 28 Avenue Paul Vaillant Couturier, 93230 Romainville.
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