Nuit Claire, extrait 6
Photographie au Pont du Routoir d’Ernesto Timor
NUIT CLAIRE
Sixième extrait
Texte : Dominique Sampiero
Photos : Ernesto Timor
Si aujourd’hui, c’est moi qui pleure petite fille, c’est parce que j’aime toujours la jolie brune de jeune fille à la peau claire et aux yeux verts malgré mon retour au bled. Ses yeux, son sourire et ses bras me manquent. Et je le sais maintenant : le premier pays c’est l’amour.
J’ai voulu te raconter l’histoire du banc et de notre rencontre pour que tu gardes cette nuit claire comme une étoile dans ton cœur.
Et quand le ciel sera sombre au-dessus de nos têtes, nous retournerons jeter du pain aux canards qui nagent sur la lune.
Là où, ma douce Claire, si tu me dis oui, ton père deviendra ton papa pour la première fois. Inch’allah. »
J’ai voulu te raconter l’histoire du banc et de notre rencontre pour que tu gardes cette nuit claire comme une étoile dans ton cœur.
Et quand le ciel sera sombre au-dessus de nos têtes, nous retournerons jeter du pain aux canards qui nagent sur la lune.
Là où, ma douce Claire, si tu me dis oui, ton père deviendra ton papa pour la première fois. Inch’allah. »
11 novembre 2013