« Les traductions des autres » :
Jérôme Guitton et Anne-Sylvie Homassel
« Va-t-on traduire les autres ? » (se traduire les autres à soi-même ?) – ou alors … « lira-t-on les traductions par les autres de langues « étrangères » ? » Les deux.
Bénédicte Vilgrain.
Jérôme Guitton écrit. Par exemple, sur la dépersonnalisation des personnages au travers d’un certain usage des pronoms dans le roman du XIXe siècle : https://ladivisionpolitique.toile-libre.org/jerome-guitton-hors-champ-et-montage-litteraire/ . Avec Bénédicte Vilgrain, iels présentent des tentatives de déstabilisation du sujet dans toutes sortes de grammaires. En tibétain (Nicolas Tournadre, L’Ergativité en tibétain, Louvain – Paris, 1996), en salish (lire / relire : Lévi-Strauss, Histoire de Lynx), ou dans le cinéma (Harun Farocki).
Anne-Sylvie Homassel traduit. Elle vient de recevoir le grand prix de la traduction de la ville d’Arles pour sa traduction de Dexter Palmer, Mary Toft, à la Table Ronde. Elle nous lit les premières pages de sa traduction du roman de Jack Cox, Dodge Rose, paru chez Dalkey Archive Press fin 2015. Nous sommes à Sydney, en 1982 : en présence / ou en l’absence de l’auteur ?
« Then where from here » est le début du roman.
Photographie : Gary Woods par Roger Hammond, 1981