Textes de l’atelier d’écriture 3 (lycéens)
Salma Boudieb
Dans ma ville qui est nommée Impel Down, il n’y a pas de police, chacun fait sa propre police. Les gens sont tous égaux, il n’y a pas de bagarre, ils se prêtent tout entre eux, ils ont tous la même maison, pas de jalousie donc. Il y a des écoles pour tout métier qu’ils souhaitent étudier et cela est gratuit et dans toutes les écoles, il y a une option animé que tout le monde peut choisir. Dans ma ville, il y a un hôpital magique qui soigne toutes les maladies. On peut aussi emprunter des mangas gratuitement partout dans ma ville. Les cinémas et les salles de théâtre sont gratuits. Pour habiter dans ma ville, il faut une seule condition, que les gens soient heureux et qu’ils espèrent toujours un meilleur avenir pour tous.
Arumugadas Ravichandran
Des répliques avec 2 personnes.
– Oui, bien sûr ?
– Aimez-vous Bobigny ?
– Alors, oui j’aime…(je lui coupe la parole)
– Non, en fait je voulais vous demander, pourquoi aimez-vous Bobigny ?
– Alors je ne sais pas vraiment mais je trouve…
– Non, non, non, excusez-moi, je vous demandais… quelle est votre ville préférée ?
– Oui, bon, Monsieur, je n’ai pas le temps…Ça suffit…Si.
– Non.
– Mais, je vous dis que si.
– Mais, je vous dis que non.
– Hein ?
– Vous parlez de quoi ?
– Bref…
– Allez, au revoir.
– Non, s’il vous plaît, je suis fatigué Monsieur, excusez-moi.
– Bon, bref.
– Vous savez pour apprécier une ville, il faut la manger ! Il faut la déguster, la consommer ! Il faut la bouffer comme les médias. Une ville, c’est vivant ! Vivant comme vous !
– Oui, mais vous parlez de quoi ? Quel est le rapport ? Vous allez bien ?
– Laissez-moi vous faire vivre un rêve.
– Monsieur, je dois partir…euh…euh…je dois aller promener mon petit chat.
– Je vous le dis rapidement, s’il vous plaît.
– Allez, rapidement.
– Bon, écoutez mon chef-d’œuvre. Temps… Aussi, ceci sera la ville que je rêve d’habiter. Alors…
Un temps où saignerait la chaleur de l’étoile en or,
Les cieux seraient comme les eaux de Guinée,
Un voyage où tout le monde jubilerait, jouerait,
Un Jardin où joie et douceur seraient un sort,
Un Jardin où tout le monde serait bohème,
Un Jardin où la maladie disparaîtrait,
Un Jardin où liberté, égalité, fraternité, existeraient,
Un Jardin où chacun se cognerait dans son rêve réel, extrême.
– Intéressant…
– Mais vous ne me demandez pas qui suis-je ?
– Bon bah, comment vous vous appelez ?
– Euh… Attendez, il y a une personne qui vous appelle, derrière vous. (Et je disparais)
Kadiatou Konate
*Voix dans ma tête*
– Et si je quitte cette ville !
– Mais… pour aller où ?
– AH ! Cette jeunesse ! Ces arbres où on grimpait lorsqu’on était petits ! Ou quand on partait voler les bonbons chez l’épicier (rires) ou les moments où on restait en bas des bâtiments en parlant de notre vie. Cette ville où j’ai vécu les moments les plus difficiles. Entre joie, haine et peine, tout se mélangeait autour de moi dans la rue. Paris, Paris, Paris, la ville de ma vie.
Jeyatharan Tnuka
Est-ce que je vous parais discrète, réservée, calme ? Est-ce que vous pensez que je n’aime pas sortir ou prendre des risques ?
Et bien vous vous trompez.
Australie, Pays-Bas, Singapour, Corée du Sud, Etats-Unis, Japon, Russie… Séoul et New York, deux grandes villes où je voudrais étudier plus tard après avoir eu mon Bac. Séoul car c’est une ville avec une technologie avancée, une ville propre et belle avec une belle culture. New York car j’adore ses gratte-ciels. Je voudrais quitter la France car j’aime voyager, découvrir de nouveaux lieux, de nouvelles personnes même si je ne suis pas très sociable, de plus je voudrais changer d’air et d’environnement. Là-bas, j’aurais eu un appartement que je partagerais avec mes amies. Le travail que je voudrais faire ? Je pense à monter ma propre entreprise, et entrer dans le milieu du marketing, j’espère que ce métier me permettra d’apprendre plein de choses sur la ville où je vivrai, que ce métier me fera vivre plein d’aventures.
A Séoul je construirai ma propre entreprise, j’y travaillerai avec des adolescents qui m’aideront avec leurs idées et leurs talents afin de la développer. Je serai la patronne de mon entreprise et avec l’argent que je gagnerai j’investirai dans des hôpitaux mais aussi dans les banlieues défavorisées telles que la ville où j’ai grandi, Bobigny. Mon entreprise sera une entreprise qui n’aura pas de domaine fixe, elle travaillera dans plusieurs domaines, par exemple il y aura un étage avec une équipe qui s’occupera de faire avancer la technologie, une autre qui fera en sorte que plus personne n’ait peur de sortir la nuit, de se faire agresser, une autre qui s’occupera d’aider les personnes dans le besoin. Des branches de mon entreprise seront installées dans plusieurs pays à travers le monde.
Herwan Rouaix
Moi dans neuf ans je ne travaillerai point, je serai millionnaire ! C’est mon ambition !
Mais si la réalité me rattrape, après les études j’habiterai à Bora Bora car c’est mon île de rêve. C’est une île magnifique où j’ai planifié de finir ma vie. Pour le travail, je monterai une entreprise de produits exotiques. Et après quelques années d’économie, j’ouvrirai une association avec l’idée générale de mon frère : c’est son but s’il devient millionnaire ! Il souhaite également créer une association pour construire de grands logements pour les sans-abris à capacité maximale de cinquante personnes qui y seront logées, nourries, blanchies gratuitement pendant un an. Ils auront pour objectif de trouver un travail pour s’en sortir dans la vie et se reconstruire une place dans la société, le tout dans un délai d’un an. Ces associations se trouveront dans chaque ville de la France.
Ma ville sera une étendue de soleil sur la biodiversité, elle sera composée de gratte-ciels, villas à piscines, d’animaux et de plats typiques. Une ville où il n’y aurait pas de sans-abris ou alors des associations pour aider ces personnes en difficulté.
Ma ville sera composée de sable, des chalets au-dessus de l’océan. Tout le monde sera égal et libre. Il y aura également des parcs tropicaux et on sera en contact avec les animaux marins et l’on pourra manger autant de fruits que l’on voudra !
Aya Guennoun
J’ai décidé qu’à la fin de mes études pour devenir infirmière puéricultrice, j’irai vivre au Canada, plus précisément à Montréal. J’ai choisi ce pays pour trois raisons : la première pour ma vie professionnelle, le milieu médical est très réputé et il y a de nombreux hôpitaux ce qui veut dire plus de chances pour travailler. La deuxième chose pour laquelle j’ai choisi ce pays est ma vie privée, mon bien-être, il y a moins de racistes et c’est plus paisible.
Et enfin la dernière raison pour laquelle j’ai choisi le Canada et Montréal c’est parce que c’est un rêve d’enfance que je veux réaliser et on dit souvent « quand on veut, on peut ».
Aboubacar Koita
Alors où me vois-je vivre plus tard ?
Une question à laquelle je me suis accroché afin d’accomplir mon but dans la vie. Ce que je souhaite réellement c’est de soutenir les malheureux de ce monde qu’on a bâti, de ce monde qui nous appartient. J’espère pouvoir épauler les pays en retard économique, les pays touchés par la guerre, le désarroi et le désespoir. Je m’engagerai à y vivre en tant que bénévole sans être payé mais en le faisant par ma propre volonté et aussi apprendre des coutumes et des valeurs du pays. Je veux rétablir l’équilibre de ces pauvres malheureux qui ont tout perdu et qui sont désormais obligés de vivre avec de la nostalgie, je veux les soutenir dans leur avenir afin de balayer leurs passées douloureux et de réinstaurer l’espoir et la flamme de la volonté qui était en eux. Je veux les aider sans qu’aucune frontière ne nous sépare. J’envisage donc de devenir médecin sans frontière dans la région de l’Afrique de l’Ouest.