Vendredi et d’autres jours 3/
Les rencontres à la librairie Vendredi qui auront lieu, non le vendredi mais le jeudi, se proposent d’aborder la traduction - thème de cette résidence - par divers chemins.
26 novembre 2020 : traduire un auteur inconnu. En dialogue avec Julien Viteau, je parlerai de Peter Kurzeck, un écrivain allemand mort en 2013 auteur d’une œuvre importante autour de laquelle nous nous sommes rencontrés, Julien et moi.
14 janvier 2021 : lire et transmettre une œuvre traduite. Geneviève Brisac, dans ses livres, parle souvent de ceux, celles qui l’ont aidée, l’aident à écrire et à vivre. Woolf, beaucoup - et notamment dans le livre écrit avec Agnès Desarthe, La double vie de Virginia Woolf, mais aussi Akhmatova dans la récente traversée de France Culture, bien d’autres, œuvres souvent écrites dans d’autres langues.
11 février 2021 : traduire une langue rare. Gilles Rozier, pendant les dix années où il a dirigé la Maison de la Culture Yddish et la bibilothèque Medem, dans son activité d’éditeur, depuis cinq ans, des éditions de l’Antilope, cofondées avec Anne-Sophie Dreyfus, et dans son travail d’écrivain, notamment dans le roman D’un pays sans amour, s’attache à redonner vie, non seulement à la culture mais à la langue yiddish, qu’il traduit, aussi.
8 mars 2021 : traduire un classique. Danièle Robert vient d’achever sa traduction de La Divine Comédie dont l’Enfer a paru en 2016. Écrivant aussi, elle est traductrice d’œuvres poétiques en langue ancienne ou médiévale, celle de Catulle, d’Ovide - Paul Auster étant sa seule incursion dans le contemporain.
20 mai 2021 : Écrire/traduire. Anne Weber donne deux versions de ses livres, l’une en allemand, l’autre en français. Peut-on parler de traduction, de réécriture ? Par ailleurs elle traduit, un peu quelque temps de l’allemand vers le français, mais surtout du français vers l’allemand - entre autres Michon, Perros, et se propose de faire connaître l’œuvre d’André Dhôtel aujourd’hui en Allemagne.
Voilà ce que je m’apprêtais à mettre en ligne quand un premier amendement est intervenu. La rencontre du jeudi 26 novembre aurait lieu le samedi 28, à 18h30, suite à l’instauration d’un couvre-feu à partir de 21 heures. J’ai attendu un peu pour le faire et... inutile d’en dire davantage. La rencontre du 26 novembre n’aura pas lieu non plus le 28 mais elle aura lieu un jour.
Quant au reste de l’agenda, l’histoire dira s’il est réel ou virtuel. Le mettre en ligne, c’est en croire en tout cas qu’il existe un avenir…