Les mots datant de la guerre
Les mots datant de la guerre – collège Gay-Lussac à Colombes
Par : Sarah Amrouche, Mohamed Azizi, Yacine Boumezbeur, M’hamed Bouzguer, Salsabila Cimetiere-Bounit, Ioana Ciuraru Misca, Eva Duflot Morard, Luakhan Gomara Ruiz Pierre, Enzo Gomes Fortes, Lilou Jarvis, Hugo Joannes-Despaux, Kyliane Kamba –Carqueville, Oscar Lapierre, Marie Letellier, Erica Morari, Jah-mylson Moreau, Nora Moutaouakil, Luana Oliveira Faria Simao, Raphaël Richard, Noé Ruelle, Issam Saad, Syrine Salmi, Alice Thiou, Raphaël Vaillant, Louaï Youbi, Lola Zaragoza.
Autrice intervenante : Faustine Noguès
Graines de conteurs – saison 4
Il était une fois une jeune fille qui s’appelait Océane. Ses parents étaient divorcés et elle habitait avec sa mère. Elle avait quatorze ans et était en quatrième. Elle adorait l’athlétisme et courait très vite. Physiquement, Océane était noire, elle avait les yeux marron et les cheveux noirs. Son meilleur ami s’appelait Tim, mais tout le monde l’appelait « le petit Tim », même s’il était en quatrième. Tim faisait de la natation et rêvait de participer aux jeux Olympiques de Paris 2024 en équipe junior. Il avait de grandes chances d’y participer car il se sentait comme un poisson dans l’eau. Tim était petit de taille, il avait les yeux bleus, il était maigre et blanc de peau.
Tout commença dans un centre contre le harcèlement et le racisme dans un petit quartier de la ville de New York en Bretagne. Les directeurs du centre étaient Rose Lakïe, âgée de vingt ans, et Djibril Lemoulant, âgé de vingt-quatre ans. C’était un couple et ils avaient tous deux vécu le harcèlement scolaire, ce qui les avait rapprochés. À l’école, Océane se faisait harceler par un garçon nommé Owen, c’est pourquoi elle avait rejoint le centre. Océane adorait y aller et elle y passait tout son temps en dehors des entraînements d’athlétisme. Elle avait réussi à y entraîner Tim qui se faisait aussi harceler par Owen. Dans le centre, ils avaient rencontré Pénélope, une jeune fille avec qui ils s’étaient liés d’amitié, et Lya Dubois, une bénévole de dix-huit ans, très impliquée, qui venait tous les jours. À l’intérieur du centre, il y avait beaucoup de grandes pièces pour que tout le monde se sente bien. Certaines pièces étaient faites pour pouvoir parler avec des psychologues, d’autres permettaient de lire, danser, manger, dormir, se faire masser, etc.
Océane et Tim étaient voisins, tandis que Pénélope et son père Vango Max habitaient un petit appartement dans le centre de New York. Pénélope se faisait harceler à cause de sa couleur de peau et de son poids. Elle était très complexée d’être elle-même. Son père, Vango Max avait trente-sept ans. Il était chauffeur de taxi et avait les cheveux bruns avec une mèche blonde devant les yeux. Océane, Tim et Pénélope s’étaient décidés ensemble à trouver ce qui clochait chez Owen et pourquoi il embêtait les gens.
Un jour où Océane et Tim jouaient dans la cave d’Océane, ils découvrirent une trappe sur le sol. Ils décidèrent de l’ouvrir et virent qu’elle donnait sur un tunnel. Ils marchèrent à l’intérieur de celui-ci qui était vieux et boueux. Il était compliqué d’éviter les flaques de boue. Au bout du tunnel, ils tombèrent sur une autre trappe qui donnait sur la cave de Tim. Ils réalisèrent alors que des souterrains reliaient toutes les maisons du quartier.
Alors qu’ils parcouraient le tunnel, Océane et Tim eurent des visions en lien avec ce qui leur faisait le plus peur. La plus grande peur d’Océane était les clowns tueurs depuis un cauchemar qu’elle avait fait une nuit après avoir vu le film Ça, au cinéma avec Tim. Pendant son cauchemar, son cœur battait la chamade, elle tremblait et transpirait. Dans son cauchemar, elle voyait un clown tueur, les cheveux en pétard, les dents aiguisées comme des rasoirs, un grand sourire aux lèvres, une blouse blanche avec des taches de sang, de grandes bottes et de grands ballons rouges. Elle essayait de se battre contre le clown mais restait impuissante et elle avait fini par tomber au sol. Tim était apparu avec une batte de baseball et il avait assommé le clown. Océane s’était réveillée en sursaut, fiévreuse. Elle avait eu très peur.
Dans le tunnel, elle voyait donc des clowns mais Tim ne les voyait pas. Tim, lui, voyait des araignées car elles étaient ce dont il avait le plus peur depuis la mésaventure qui lui était arrivée quand il était plus jeune. Un jour où il était parti promener son chien, il avait trouvé une grotte pleine d’araignées. Il était tombé dans les pommes et son chien avait eu beau lui aboyer dans les oreilles, il ne s’était pas réveillé. Son chien était donc parti chercher Océane qui avait dû trouver un autre passage car celui par lequel Tim était entré s’était éboulé. Océane avait ramené Tim chez lui et en se réveillant, il avait peur de tout. Cela avait duré une journée entière. Depuis ce jour, Tim avait très très peur des araignées.
Océane et Tim avançaient donc comme ils pouvaient dans les tunnels jusqu’à ce qu’ils arrivent à un refuge situé sous une statue. Le refuge faisait deux mètres de haut et un mètre cinquante de large. Il y avait une grande salle avec un lit superposé, un coffre et une radio. Océane et Tim ouvrirent le coffre, et découvrirent plein de petits papiers sur lesquels des messages étaient inscrits. À ce moment-là, leurs peurs disparurent. À la place, ils eurent tous deux une vision de la seconde guerre mondiale. Ils virent Hitler, de Gaulle, des milliers de soldats et des véhicules en tout genre. Les soldats allemands étaient vêtus d’ensembles vert-de-gris et de grandes bottes noires. Les soldats français portaient de grands manteaux vert kaki et ils avaient un kit de survie. Ils se battaient avec des fusils. Océane et Tim ne firent que regarder la bataille puis ils se demandèrent pourquoi ils avaient eu cette vision. Ils pensèrent qu’elle venait des messages qu’ils avaient dans les mains. Une fois que la vision disparut, ils purent lire les messages suivants :
Je suis là et je vous encourage pour la prochaine guerre. C.D.G
La guerre ne sert à rien, ne vous rebattez pas.
Si vous refaites la guerre, vous y laisserez votre vie.
La guerre RECOMMENCERA !
Ne refaites pas la même erreur que nous.
Il faut faire attention aux personnes qui harcèlent, nous aussi nous avons vécu ça !
Ces messages leur firent aussitôt penser à d’autres messages qui avaient été retrouvés dans le centre contre le harcèlement. Un jour, Océane était dans la bibliothèque du centre où elle avait pris un livre de son auteur préféré. Lorsqu’elle l’avait ouvert à la première page, un message s’en était échappé et était tombé par terre. En le ramassant elle avait lu :
La guerre est de retour et forte
Elle n’avait pas compris d’où venait ce mot.
Un autre jour, Tim se rendait au cabinet de son psychologue dans le centre et avait vu un message dans la salle d’attente. Dessus, il y avait marqué :
Si vous voyez ce mot, c’est que vous avez trouvé le refuge ! Surtout ne vous battez pas, c’est une horreur pour tout le monde ! Si vous êtes fâché avec quelqu’un, faites la paix.
Une autre fois, Lya Dubois était elle aussi tombée sur un message de ce genre. Alors qu’elle balayait, elle avait vu une feuille de papier avec écrit dessus :
Chères générations futures, j’écris cette lettre pendant la seconde guerre mondiale. Cachez-vous à l’endroit où vous avez trouvé cette lettre s’il y a une guerre. Profitez de vos proches le plus possible, car il est possible de les perdre.
Et enfin, Pénélope avait trouvé le dernier message dans la cantine du centre. Il était écrit dessus :
Faites l’amour pas la guerre !!!
Pénélope avait été choquée par ce message et l’avait montré à Océane.
Pour comprendre l’origine de ces messages, il nous faut revenir dans le passé. Pendant la seconde guerre mondiale, la petite ville de New York en Bretagne était occupée par l’armée allemande. En utilisant de la dynamite, des personnes juives construisirent ce refuge souterrain pour pouvoir se cacher des Allemands. Parmi ces personnes se trouvait l’arrière-arrière-arrière-arrière-grand-père de Tim. À la fin de la guerre, un soldat allemand qui s’était installé à New York eut une idée. Il avait lui-même harcelé des Français pendant la guerre. Mais depuis que la France avait repoussé l’Allemagne, c’était les Allemands qui étaient harcelés par les Français. Il pensa alors : « si nous laissions des messages, les générations d’après pourront peut-être les voir et arrêter le harcèlement ». De nombreux habitants du village décidèrent donc d’écrire des messages aux générations futures pour éviter une nouvelle guerre. Mais alors pourquoi certains de ces messages avaient été retrouvés dans le centre contre le harcèlement ? C’est qu’au-dessus du refuge découvert par Océane et Tim se trouvait une statue hantée par le fantôme de Charles de Gaulle. Un jour, alors que l’esprit de Charles de Gaulle remontait sur Terre, il eut un très mauvais pressentiment et pensa qu’une troisième guerre mondiale allait éclater. Il décida donc de déplacer certains messages du refuge vers le centre pour que les habitants de New York les trouvent.
En voyant Océane et Tim, le fantôme de Charles de Gaulle eut peur qu’ils racontent à tout le monde l’existence du refuge et qu’il ne soit plus possible de s’y cacher si une nouvelle guerre éclatait. Il se mit donc à faire tomber plein d’objets et à déplacer des choses pour leur faire peur et qu’ils partent. Cela fonctionna. Océane et Tim s’enfuirent en courant. Seulement, alors qu’ils avançaient dans le tunnel, ils tombèrent sur Owen qui voulait les racketter et qui les menaça avec un gros chien. Tout à coup, Océane se mit à penser sans raison au film Aladin :
Ce rêveeeuuuu bleuuuu…
Elle s’interrogea beaucoup sur sa pensée. Pourquoi pensait-elle à cela tout à coup ? Au lieu d’aider Tim, Océane était distraite.
De son côté, Tim pensa comme quelqu’un de sage et se dit :
Ah dommage, c’est pas grave pour mes cinq euros.
En le regardant, Océane comprit à quoi pensait Tim. De son côté, Tim vit qu’Océane était dans les nuages et se dit : « elle pense à tout et n’importe quoi comme d’habitude ». Exaspéré, Tim se laissa faire. Il fronça les sourcils et ne se défendit pas. Owen trouva le billet de cinq euros puis fouilla Tim encore et encore en pensant trouver plus d’argent. Puis Owen en eut marre de ne rien trouver et repartit avec son chien. Alors Océane dit à Tim : « mais peut-être qu’Owen n’est pas si méchant… ». Océane repensa alors à une histoire que lui avait racontée Pénélope. Un jour, alors qu’elle rentrait chez elle, Pénélope avait vu Owen arriver chez lui avec une mauvaise note. Le père d’Owen s’était mis à le frapper devant Pénélope. Owen avait lancé un regard à Pénélope qui voulait dire : « ne le répète pas ». En effet, Owen harcelait les gens parce qu’il avait une vie pourrie et voulait qu’ils subissent le même sort. Le père d’Owen avait commencé à le battre alors qu’il avait trois ans et, depuis qu’il n’avait plus de travail, il sombrait dans l’alcool. Owen n’aimait pas son père et avait une meilleure relation avec sa mère mais il ne la voyait plus car elle était partie en voyage d’affaires. Il ne voyait plus ses frères et sœurs non plus car ils s’étaient tous mariés et avaient quitté la maison. Quand il était avec son père, Owen n’avait le droit de rien faire.
Quand ils retournèrent au centre, Océane et Tim racontèrent leur découverte à Pénélope qui leur dit : « si cette vision vous a été destinée, c’est qu’il y a une bonne raison ». Océane et Tim décidèrent alors de faire connaître le refuge autour d’eux. Le père de Pénélope, Vango Max leur donna les coordonnées d’une archéologue qui s’appelait Micheline Jaq et ils prirent rendez-vous avec elle. Celle-ci fut très heureuse d’apprendre leur découverte car elle cherchait ce refuge depuis longtemps. En discutant avec Micheline Jaq, Océane et Tim eurent l’idée d’écrire un livre qui raconterait leur histoire et celle du refuge. Micheline leur expliqua les étapes à suivre : il fallait d’abord qu’ils écrivent le livre, puis qu’ils le montrent à une maison d’édition qui le publierait si cela lui plaisait. Le fantôme de Charles de Gaulle avait suivi Océane et Tim jusqu’au rendez-vous avec l’archéologue. Il était content d’apprendre qu’ils allaient écrire un livre car beaucoup de gens allaient pouvoir lire les messages de la seconde guerre mondiale et cela pouvait peut-être aider à mettre fin au harcèlement. Océane et Tim se mirent donc au travail et quelques mois plus tard ils finirent leur livre qui s’intitulait Le refuge du harcèlement. Après l’avoir envoyé à plusieurs éditeurs, ils reçurent une réponse positive de la maison d’édition Jeunesse, qui accepta de le publier.
Le livre d’Océane et Tim eut beaucoup de succès et la découverte du refuge provoqua plusieurs événements. La maire de la ville de New York en Bretagne s’appelait Paola Dumarais. Elle avait remporté les élections avec un programme écologiste. Son grand combat pour la ville était le tri des déchets. Paola Dumarais fut très heureuse de la découverte du refuge car il s’agissait d’un monument historique. Elle prit la décision de construire un musée qui serait une copie exacte du refuge et où seraient exposés tous les messages de la seconde guerre mondiale. Le musée s’appellerait Les Réfugiés et serait situé juste au-dessus du vrai refuge qui resterait fermé au public. Paola Dumarais envoya donc une lettre aux habitants de New York pour les informer de son projet :
Bonjour,
j’aimerais construire un musée dans notre ville, qui serait la copie d’un refuge de la seconde guerre mondiale. Ce musée sera ouvert à tous pour quelques euros seulement. Le refuge a été construit par des juifs et quelques années plus tard, il a été trouvé par deux enfants. Il va y avoir une augmentation des impôts pendant un mois pour construire ce refuge.
Vive la Bretagne. Vive la France.
Paloa Dumarais, maire de New York en Bretagne
Au même moment, dans l’entreprise de construction de bâtiments Buildax, Mme Anne Kessel, la patronne, dont le but était de se faire de l’argent pour agrandir son entreprise et ses biens, était dans sa salle de réunion. Elle venait d’apprendre l’existence du refuge et réfléchissait à ce qu’elle pourrait en tirer. Soudain, un de ses employés eut une idée, il dit : « et si on achetait le refuge pour construire un parking ? ». Tous dirent en chœur : « adjugé vendu », et envoyèrent une proposition d’achat à Paola Dumarais :
Bonjour,
nous avons vu votre projet de construction d’un musée mais nous pensons qu’un parking serait plus utile et bénéfique pour la ville. Nous vous proposons une offre d’achat de cinq millions d’euros pour construire le parking.
Anne Kessel, patronne de Buildax
Au début, Paola Dumarais refusa l’offre de Buildax car elle ne voulait pas vendre le monument. Puis, comme elle n’arrivait pas à réunir suffisamment d’argent pour construire le musée, elle reconsidéra l’offre. Un groupe d’archéologue dirigé par Micheline Jaq apprit la nouvelle et écrivit à son tour à la maire :
Bonjour,
nous sommes au courant de votre affaire avec Buildax. Nous cherchons ce refuge depuis tant d’années et nous avons enfin une piste. On vous en supplie, ne le détruisez pas. Nous voulons l’étudier et cela pourrait vous rapporter plus gros que l’offre de Buildax grâce aux touristes qui viendront voir les recherches. Nous pouvons aussi le vendre à d’autres pays pour une grosse somme d’argent. Les visiteurs seront plus intéressés par la visite d’un refuge original. Nous pourrions y trouver autre chose comme des vestiges de la seconde guerre mondiale ou de nouveaux messages encore plus intéressants.
Micheline Jaq et les archéologues
Paola Dumarais était très mal à l’idée de vendre le refuge, mais elle accepta tout de même l’offre de Buildax en espérant que les travaux du parking seraient retardés et que le projet finirait par être abandonné. Elle répondit aux archéologues :
Bonjour,
nous acceptons l’offre de Buildax mais nous allons récupérer tous les messages et leur trouver une place dans le musée de la ville. Le temps de la construction du parking, on vous laissera explorer le refuge de fond en comble.
Paloa Dumarais, maire de New York en Bretagne
Une grande période de travaux débuta donc dans la ville de New York. Pour construire le musée, il fallait d’abord en dessiner les plans, faire les bases avec les briques, construire les murs, le toit et enfin rajouter les éléments décorateurs. Quant au parking, les travaux consistaient à creuser dix mètres de profondeur, faire couler du béton, construire les poteaux pour faire tenir le deuxième étage, faire la plateforme du deuxième étage et faire la rampe pour que les voitures montent.
De son côté, le fantôme de Charles de Gaulle percevait très mal ces projets car le refuge n’allait plus être accessible en cas de nouvelle guerre. Il hanta donc les chantiers de construction pour empêcher les travaux. Sur le chantier du musée, il fit tomber des objets qui se cassèrent et changea de place les objets. La construction du musée prit deux jours de retard à cause des objets cassés par le fantôme.
Mais le fantôme de Charles de Gaulle concentra tous ses efforts pour arrêter le chantier du parking. Il fit voler les briques pour former dans les airs le nom d’Anne Kessel suivit de la phrase : « partez de chez moi ». Il prit du béton et le fit couler sur la tête du patron de chantier. Il trempa ses pieds dans le béton et marcha pour faire des traces de pas. Finalement, les employés du chantier eurent peur et plus personne ne voulut travailler pour la construction du parking. Le projet ne vit jamais le jour.
Seul le musée ouvrit ses portes. Le jour de son inauguration, tout le monde était réuni pour écouter le discours d’ouverture de Paola Dumarais. Devant la foule, elle dit :
Mesdames, messieurs. Tout d’abord, merci d’être venus à cette inauguration du musée Les Réfugiés. Nous avons travaillé dur pour arriver à ce résultat et j’espère qu’il vous plaira. Je déclare donc le musée Les Réfugiés ouvert !
Quelque temps plus tard, alors qu’Océane et Tim étaient devenus les stars de New York suite à la parution de leur livre, ils reçurent une lettre d’Owen :
Chers Océane et Tim le petit,
j’ai lu votre désastre et je ne l’ai point aimé. Vous ne précisez pas où se trouve votre horrible refuge. Cordialement.
Owen.
Océane et Tim répondirent :
Merci de votre message mais nous n’aimons pas les lettres de jaloux. Cordialement.
Les auteurs.
Alors Owen prit la décision d’écrire lui aussi une lettre aux générations futures. Une nuit, il partit à la recherche du refuge sous le musée et y laissa sa lettre :
Bonjour générations futures.
Si vous lisez ce message c’est que vous avez trouvé le refuge. Je ne vous dirai pas de ne pas faire la guerre car moi je la crée en harcelant tout le monde. Donc faites la guerre, pas ami-ami. Cordialement.
Une personne du passé composé.
Fin.