Une rencontre lumineuse àLa Lanterne

Quel est le point commun entre Vanessa Paradis et moi ? Vous le saurez en lisant ce billet. Mais avant cela, je vais vous parler du lancement de ma résidence d’écriture. Elle se déroulait àLa Lanterne de Rambouillet, le jeudi 12 janvier de 10h30 à12h30. Il s’agit d’un pôle culturel composé d’un théâtre, d’une salle d’expositions, un bistrot et une médiathèque. C’est dans cette dernière que s’est déroulée la rencontre avec les élèves de première Humanités, Littérature et Philosophie dans le cadre de notre projet mené par Mme Paoli, professeur de lettres, et Mme Croisille, professeur documentaliste.

Au bistrot, j’ai été chaleureusement accueilli par les deux professeurs, M. Pinchera, le chef d’établissement, Mme Quertinier,  son adjointe, Mme Moufflet, 2e adjointe au maire, déléguée aux affaires culturelles et aux relations avec la Maison des Jeunes et de Culture (MJC), l’Usine àchapeau, Mme Decrauze, directrice des Affaires culturelles, Mme Coléou, codirectrice du Pôle culturel, M. Baglan, responsable adulte. J’ai aussi pu profiter de la belle exposition Corto Maltese et découvert mon point commun avec Vanessa Paradis…

L’objet de cette rencontre était de présenter la résidence et mon parcours de vie et d’écriture aux 27 élèves de première. Le projet construit avec Mmes Paoli et Croisille se déroulera en deux temps :
– Lors des six premiers mois, de janvier àjuin, un travail autour de la rhétorique àtravers des ateliers. Nous traiterons aussi bien d’actualité, de sujets de société, de thèmes abordés dans le programme scolaire.
– Lors des quatre mois suivants, de septembre àdécembre, l’écriture d’une pièce de théâtre par les élèves àpartir des ateliers de rhétorique.

La résidence rayonnera aussi dans d’autres classes et d’autres lieux, dont la médiathèque La Lanterne, la librairie Labyrinthes.

Mon travail d’écriture consistera en un roman jeunesse, une extension de ma nouvelle #ClasheMoiSiTuPeux publiée dans le magazine « Je Bouquine » de janvier 2021. Son thème, un concours de rhétorique, est en lien direct avec le contenu de ma résidence. J’envisage aussi d’écrire une pièce de théâtre, qui serait ma première.

Après la présentation, les questions sur mon parcours, viennent mes questions sur le goà»t pour la lecture et l’écriture des élèves. Six mains se lèvent quand je demande qui écrit. Chaque autrice analyse son écriture et son évolution avec une acuité qui m’impressionne. Et presque toute la classe lève le doigt quand je demande qui a lu Harry Potter, un classique indémodable.

Nous passons ensuite àun jeu d’écriture. Des volontaires viennent présenter deux histoires, une vraie et une fausse, charge au reste de la classe de voter pour désigner laquelle est la vraie, laquelle est la fausse. Au début hésitants, les élèves passent volontiers au fur et àmesure et il faut leur reconnaître du talent. Mon objectif n’est pas de deviner qui est le meilleur menteur mais de pousser les conteurs àcapter l’attention de la classe. C’est pourquoi je leur impose un récité d’au moins 45 secondes, pour les pousser àdonner des détails.

Les deux heures de rencontre sont passées comme dix minutes. Je dois confesser avoir rogné un peu sur le temps imparti àla visite de la médiathèque. La résidence est lancée, j’ai hâte d’être àla prochaine fois !

J’allais oublier : mon point commun avec Vanessa Paradis est qu’elle s’était produite àLa Lanterne la semaine précédente.

22 janvier 2023
T T+