Priorité aux gens
Les gens. Jamais un mot n’a été aussi individuel et collectif que celui-ci. Les gens. C’est pour eux qu’on écrit, ça en autre. L’art n’a d’utilité à mon sens que lorsqu’il est soumis aux autres, au public, lorsque enfin celui ci quitte sa niche pour se montrer au grand jour, être jugé, apprécié, rejeté, qu’enfin, par le regard de l’autre, il se met à exister.
Et pour ce travail, c’est évidemment les gens qu’il faut utiliser comme matière première artistique. A qui importe le grand Paris ? La faune ? La flore ? Mère Nature ? On en a foutrement aucune idée, tout ces questions passant par le regard de nos humbles consciences humaines. Non, celui qui se sent concerné, c’est l’Homme. Et c’est pourquoi, il faut aller à sa rencontre, il faut le voir, l’écouter, le scruter, pénétrer au plus profond de son être afin de savoir comment lui, ressent ce changement. Car qui lira ce que l’on pondra si ce n’est l’Homme, l’Autre ? Qui lui donnera un écho ? Les portraits sont, je pense, au cœur de ce travail.
Et pour ce travail, c’est évidemment les gens qu’il faut utiliser comme matière première artistique. A qui importe le grand Paris ? La faune ? La flore ? Mère Nature ? On en a foutrement aucune idée, tout ces questions passant par le regard de nos humbles consciences humaines. Non, celui qui se sent concerné, c’est l’Homme. Et c’est pourquoi, il faut aller à sa rencontre, il faut le voir, l’écouter, le scruter, pénétrer au plus profond de son être afin de savoir comment lui, ressent ce changement. Car qui lira ce que l’on pondra si ce n’est l’Homme, l’Autre ? Qui lui donnera un écho ? Les portraits sont, je pense, au cœur de ce travail.
Aniss Argoub
10 janvier 2017