Actualité des auteurs en résidence Île-de-France sur remue.net | 13

Bonjour,

Voici la treizième lettre concernant les activités et créations des auteurs en résidence Île-de-France, que nous relayons sur remue.net.

Pour remue.net, Guénaël Boutouillet & Patrick Chatelier

Anne Savelli est en résidence au Centre Cerise (Paris II). Dans ce cadre, elle a (re)donné vie à Dita Kepler, avatar personnel puis partagé (avec Pierre Ménard) sur Second Life puis Twitter. Joachim Séné a programmé des scripts d’animation du texte pour rendre visibles à l’écran, et comme palpables, les anamorphoses de ce personnage fluide, multiple. Les treize épisodes de ce très novateur feuilleton sont à découvrir dans sa rubrique : Dita Kepler. Journal du silence / Journal de la lutte.

Yan Allegret à Mains d’Œuvres (Saint-Ouen) poursuit sa collecte de rêves : déjà 60 au compteur, à lire ou écouter dans cette magnifique restitution sonore.

Joël Baqué est en résidence à l’association Valentin-Haüy (Paris VII). Il y reçoit des auteurs, comme François Bégaudeau, que vous pouvez voir et écouter ici. Il y anime des ateliers d’écriture : vous pouvez lire quelques-uns des textes issus de ces séances, mais également constater la forte résonance avec l’écriture en cours, dans ce texte inédit, intitulé Moi aussi je me souviens.

Lise Benincà chez Emmaüs Défi (Paris XIX) enrichit la série Histoires d’objets avec cet Objet à usage non identifié.

Nicolas Buenaventura est en résidence au lycée Samuel-de-Champlain de Chennevières-sur-Marne. Dans la continuité de son travail au long cours avec l’établissement sur la question de l’identité, a paru un livre intitulé Identités-écritures.

Pierre-Vincent Chapus est à la Ferme du Bonheur (Nanterre). Il y a créé une pièce intitulée Hic sunt leones, présentée à La Ferme en mai et juin. Il a également co-créé un film (avec Marjolaine Grandjean), Ni vu, ni connu (L’Homme rose à La Ferme du Bonheur) qui présente ce travail, la Ferme, ses habitants, d’une façon unique et inédite.

David Christoffel en résidence à D’ici à là (Paris XIII) dessine trois directions à explorer : Modèles et typologies, Problèmes de communication et Le parloir, cette dernière étant dédiée à quelques extraits sonores des expériences menées dans le cadre des ateliers au lycée Pauline-Roland de Chevilly-Larue et au Centre pénitentiaire de Fresnes.

Françoise du Chaxel, au théâtre Jean-Arp (Clamart), a animé, avec d’autres auteurs invités (Sylvain Levey et Françoise Pillet), des ateliers d’écriture dont la restitution a eu lieu le samedi 8 juin.

Cécile Guilbert présentait le cycle de rencontres Aventuriers, irréguliers et libertins méconnus du Siècle des Lumières à la bibliothèque de l’Arsenal (Paris IV).

Coline Irwin nous montre ces Photogrammes, traces de ses ateliers à La petite école des Trois Ourses (Paris XI).

Ivan Segré, à la librairie Envie de lire (Ivry-sur-Seine), interroge l’idée de fraternité durant de passionnants débats qui sont filmés et visibles sur remue. Après un premier cycle intitulé Bible et révolution (trois conférences et débats à voir ici), il invite Éric Hazan puis Gérard Bensussan à discuter de l’idée de fraternité.

Frank Smith, au Domaine départemental de Chamarande, a proposé à des artistes de réagir à la question : « Qu’est-ce que ça veut dire, “penser à quelqu’un” ? ».
Résultat : P A R F O I S J E P E N S E P A R F O I S J E N E P E N S E P A S, un plateau portatif dans le cadre de l’exposition Milieux, ainsi qu’une revue papier grand format.

Elsa Solal, à la Maison des Métallos (Paris XI), s’est intéressée à Marilyn Monroe puis Hannah Arendt, dans le cadre d’un cycle intitulé Femmes ordinaires, Femmes d’exception.

Laurence Tardieu à la Fédération nationale des associations d’usagers en psychiatrie (Paris XIII) anime des ateliers d’écriture. Elle raconte cette expérience, pour elle aussi neuve que bouleversante, dans notre rubrique transversale dédiée.

Pacôme Thiellement, à la librairie le Monte-en-l’air (Paris XX), lors de sa résidence intitulée Satan Trismégiste, reçoit de nombreux invités, tous singuliers. Dernières traces en date : Et le Temps devint tout David Lynch, une conférence à lire et voir (suivie d’un concert de The Umbilical Chords), une lecture de Roland Topor par Luis Rego (suivie d’un concert de La République des songes), et La mort est ton cadeau, une soirée consacrée à Buffy Summers, par Pacôme Thiellement et Chloé Delaume.

Annie Zadek proposait Nécessaire et urgent, lecture / projection avec Arno Gisinger à la bibliothèque Elsa-Triolet de Bobigny (à voir en vidéo), tandis que son livre La Condition des soies était réédité.

Les résidences produisent des traces (des répliques ?) parfois longtemps après leur achèvement : à lire, « Le hoquet comme technique d’écriture », chronique du livre de Jocelyn Bonnerave, L’Homme bambou, paru aux éditions du Seuil (collection Fictions & Cie), en janvier 2013, deux ans après sa résidence à la bibliothèque du Muséum national d’histoire naturelle (Paris V).